La double compétence

Date

La double compétence

Les dipômés français à la conquête du monde

“The French ingénieur” Sa formation généraliste de haut niveau séduit de plus en plus d’entreprises étrangères et de pays Il n’y a vraiment rien à voir entre l’ingénieur à l’anglo-saxonne – excellent technicien fortement spécialisé – et l’ingénieur généraliste sortant des grandes écoles françaises. L’un est pétri de connaissances livresques, quand l’autre a forgé des compétences et comportements dans des fabriques faisant la part belle à la pédagogie par projets et par équipes afin d’améliorer ses “skills”, et grâce à leur enseignement pluridiscipli-naire, aborder les problèmes de l’entreprise, de plus en plus complexes, avec des solutions mieux adaptées. Le titre d’ingénieur français qui résume ces acquis devient un concept de plus en plus sollicité à l’étranger. Par les entreprises, mais aussi par les États qui veulent ajouter cette formation à leur offre universitaire. En Chine, à Singapour, en Inde, au Maroc. Le “french ingénieur” séduit de plus en plus. Voici pourquoi.

Dossier Ressources Humaines du Nouvel Economiste du 3 octobre 2014